Voici un antique poème persan reformulé par G. Gurdjieff (dans La vie n’est réelle que lorsque je suis). Pour changer des citations classiques (mais néanmoins précieuses) du Maître arménien.
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Si tous les hommes avaient une âme
Depuis longtemps il n’y aurait plus sur terre de place
Ni pour les plantes vénéneuses, ni pour les animaux féroces,
Et le mal lui-même aurait cessé d’exister.
Elle est un luxe pour celui qui se complaît dans la souffrance ;
Elle est le sceau de la personnalité,
Elle est la voie, elle est le lien avec l’Auteur et Créateur.
Ou source première de la patience,
Elle est aussi le témoignage du mérite
De l’essence de l’Etre éternel.
Sa présence est « Je suis »,
Elle est une parcelle du Tout-Etre,
Telle elle fut, telle elle sera toujours.
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