(photos: iP de Patricia)
*
En marche au long cours, le but n'est jamais vécu comme un idéal. Malgré le légitime désir d'arriver à l'étape, personne ne songerait à en vouloir au pas qui y conduit de ne pas y être déjà.
Les hêtres sur les pentes du mont Aiona, Ligurie.
*
En marche au long cours, le rythme juste est celui du pas qui se pose dans l'instant, sans "précipitation", c'est-à-dire sans être "emporté par la tête".
Un cairn sur l'AV, l'alta via dei monti liguri.
*
En marche au long cours, personne ne songe à contester le changement. La montée devient descente, l'herbe succède aux cailloux, le couvert de la forêt laisse place à la crête plombée de soleil, la sente étroite à une large allée : tout invite à ne pas figer l'instant et à "laisser l'avenir libre" (Arnaud Desjardins).
Les vignes du Piémont. Au fond, les Alpes.
- o -
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire